le début d'un préjudice
Le début de mon préjudice
J’étais depuis 2001 en formation DEFA (diplôme d’état relatif aux fonctions d’animation de niveau 3) validé par la direction régionale de la Jeunesse et des sports, il ne me restait qu’une unité de formation que je devais entamer en mars 2006,je dois malheureusement abandonner puisqu’il s’agissait de développer un projet durant un an afin de valider le mémoire final.
Je suis écartée des actions qui sont sur le secteur famille et pour lesquelles j’en ai toujours la responsabilité et qui sont poursuivies par mes anciens collègues de travail.
Certaines actions me tenaient plus particulièrement à cœur et pour lesquelles je me suis investie telles que l’accueil parent « la parentèle »qui vient de perdre le poumon de cette action, c’est la psychologue qui a démissionné et qui m’a beaucoup apporté dans ma vie professionnelle, la préparation du forum famille avec la mise en place d’un forum théâtre qui est une action que j’avais depuis plusieurs années envie de mener, le projet d’initiative social local, l’accueil parents que je menais au sein de la résidence sociale Sonacotra…Et d’un coup de baguette, j’en suis exclue dans une indifférence , car malgré tout je suis toujours présente sur mon lieu de travail.
C’est une page de ma vie professionnelle qui va se tourner mais j’aurais aimé que cela se fasse avec un peu plus de dignité.
En tout cas cette expérience m’aura encore fait perdre quelques illusions et comprendre que l’être humain a encore beaucoup de chemin à faire pour accéder à une certaine sagesse.
L’individualisme a touché la sphère professionnelle !
Je vais solliciter les services sociaux de la ville de Marseille pour pouvoir passer ce cap décemment et essayer de conserver mon toit.
Une de mes filles veut stopper ces études pour aller travailler et subvenir à nos besoins, j’essaie de la raisonner car je ne veux pas qu’elle assume cette situation, et qu’elle gâche son parcours scolaire.
Ce n’est que le début d’un long combat que je mènerais jusqu’au bout !